9 février 2020

Le jeu c'est surtout de vivre...

Souvent on me demande...
" comment je peux faire jouer les élèves dans un contexte de classe où c'est d'abord et avant tout contrôler par un programme scolaire?"

Il faut d'abord que l'enseignant soit capable...
1.  d'abstraction...
2. d'invention...
3. d'originalité c'est-à-dire ne pas craindre d'utiliser de long détour pour en arriver à la matière...
4. connaître sa matière sur le bout de ses doigts
5. oser, oser, oser!

Permettez-moi de vous raconter une histoire vrai qui fut le déclencheur de mon grand intérêt pour la pédagogie du jeu. 
Je savais d'instinct que le jeu était un atout  pour enseigner depuis toujours. Petite j'aimais et j'apprenais instantanément les choses qui me faisait rire.
Or un jour, en réunion pédagogique dont la finalité était de classer les élèves pour l'année suivante, voilà que l'on , spontanément classe un élève dans mon groupe les 12-14 ans.
Donc en septembre, je serai  face à un élève déficient de 13 ans et qui selon mes collègues n'arrive absolument pas à ouvrir les portes! Pour moi  c'est impensable!
Dans les jours qui suivront j'irai rencontrer un à un mes collègues qui on reçu cet élève et voir qu'elles sont les moyens qu'elles ont utilisés.
Me voilà en septembre!
J'ai une boule au ventre car ce grand garçon qui ne peut ouvrir les portes avec une poignée ronde, ne peut pas non plus ouvrir des pots!
Donc l'image forte que j'ai si cet élève est dans un local en feu...! S'il est seul à la maison et qu'il a faim... etc...
Inutile de dire que tous les stimulants de type behavioriste, avaient été utilisé sans succès.
Donc je suis à la case départ... Septembre, octobre, puis novembre...
Nous voici en pleine période du hockey et pas une seule personne ici peut l'ignorer et les garçons d'habitude sont fanatique de leur joueur de hockey.
Dans bon nombre de famille le jeu favori est le hockey de table!
Rapidement: c'est un grand plateau qui représente la glace, des tiges de métal traversent la glace à quelques cm au-dessus et d'autre sont indépendantes et sur toutes il y a des vignettes de joueur de hockey qu'on déplace en tournant, tirant et poussant sur les diverses tiges (on trouve aussi ce type de jeu avec des vignette de footballeurs)

Oh là! mais que vois-je il faut tourner, pousser pour agiter le joueur afin qu'il compte des buts!

Aussitôt je vois le mouvement de la poignée ronde de la porte.
J'apporte le jeu en classe!
Les garçons sont énervé et j'espère bien que mon élève en difficulté le sera.

Il regarde et cela pendant plusieurs jours et moi je me dis voilà un coup dans l'eau tant pis j'aurai essayé!
Puis un jour il vient me chercher pour que je joue avec lui! Mais attention... il veut que je mette mes mains sur les sienne pour le faire jouer! OH!là, mon ami moi je suis une fille je ne suis pas capable de jouer à ce jeu de garçon. La classe rigole et je maintient ma décision.
Il est malheureux le pôvre et j'ai le coeur chaviré.
Comme j'ai refusé sa demande voilà qu'aucun élève accepte de l'aider. Je suis encore plus malheureuse! Puis un matin je suis occupé par un élève qui arrive en larme (rien à voir avec mon élève!) je suis à le consoler et j'entre en classe.
Que vois-je? Mon gentil garçon c'est trouvé un compagnon et il joue (lenteur d'une tortue!) au hockey!
Nous sommes rendu en avril et je range le jeu la période de hockey est terminée. Je range avec le coeur gros pensant que j'ai mal évaluer le problème. Il joue lentement mais n'ouvre pas les portes et... les pots.
Fin mai la direction nous prévient que nous aurons un exercice de feu!
Vers la fin de l'avant-midi l'alarme retentit et je lance "allez vite au point de ralliement dans la cour ... faites vite" et je suis à prendre les doc et je vois du coin de l'oeil la porte s'ouvrir... EH! oui c'est mon grand ami qui sans y penser à réussi à ouvrir la porte.

Je n'avais pas perdu mon temps en le laissant jouer lui et le groupe car le groupe l'a soutenu et plus tout le groupe l'a félicité d'avoir ouvert la porte!
Quant au pot de confiture l'année suivant il a réussi!

2 mai 2017

Le jeu une éloge de la différence


La différence quel qu’elle soit, semble, depuis toujours,  faire peur. Si nous y portons attention nous verrons que ce qui nous fait peur ce n’est pas la différence  mais le fait que devant elle nous avons l’impression du vide, de l’absence de balises, du manque de connaissances précises sur le comportement qui nous aiderait à  réagir adéquatement et cela  nous stress. 

Penser au film sur les requins JAW et déjà si vous avez eu peur en le visionnant cette peur reviendra vite vous hanter si vous voyez sur une plage la dorsale d’un requin sillonner l’eau. De même vous marchez sur un grand boulevard d’une grande ville et tout à coup vous voyez venir vers vous un tigre qui avance calmement je ne suis pas certaine que vous, vous seriez tout aussi calme!

Quelque soit la bête dite sauvage, les natifs du pays de cette bête généralement savent comment négocier avec elle. Pour une bonne raison nos parents et arrières-grands-parents et qui encore, on probablement eu des expériences de voisinage avec elle ce qui fait  que cette animal et son comportement est mieux connu. Donc cet animal fait moins peur mais déclenchera chez-vous la prudence et vous chercherai un moyen, dans l’environnement immédiat, de vous protéger.

C’est tout ce que l’on ne connaît pas qui nous fait peur. Ajouter au manque de connaissance du comportement, la superstition, la magie et la religion alors là, la peur se multiplie. Je ne fais même pas état des histoires, des romans, du théâtre ou des films qui ajoutent aussi.

De fait nous touchons de plein fouet à la problématique de la "différence" et c’est à partir de cette réflexion que j’en suis venu  à crois que, là aussi, le jeu « fait peur », « le jeu nourrit nos peurs».

Le jeu fait peur comme la différence car, si un adulte joue, c’est qu’il est dada puisque dans l’histoire depuis le  Moyen Âge il est dit que seul l’enfant peut jouer les autres sont passible d’ANATHÈME c'est-à-dire être considéré au même titre que  ceux reconnus d’alcoolisme, de vol ou d'actes délictueux, donc le jeu vous cataloguait dans la catégorie des vaurien. Comment ne pas en avoir peur de ce jeu quand pendant près de dix siècles, on a dit à l’homme que le jeu était acte démoniaque!

A l'école, on a entendu Madame de Staël (XIXe siècle) nous dire que le jeu « sert à mettre l’ennui dans le plaisir et la frivolité dans l’étude »! Au lieu de créer une pédagogie innovatrice qui sollicite le goût de la découverte on préfère incriminer le jeu… facile il fait peur  parce qu’il est efficace.

Quant l’enfant joue il apprend seul alors si vous osez mettre le jeu dans l’école vous sortez les pédagogues puissent qu’elles ne serviront pas tellement!!!!  Donc autoriser le jeu enlève du pouvoir au pédagogue cet espèce de sommité du savoir d’une part et parce que d’autre part le pédagogue doit se repositionner , se rajeunir, se modifier bref améliorer son approche pour mieux servir l’enfant normal et celui qui a des difficultés permanentes ou passagères. C’est pour le moins insécurisant, non!

Si on joue, on a besoin de peu ou pas des autres même des adultes «jouer/apprendre on est là dans le coeur d'une dualité. »  Apprendre oblige à une discipline une rigueur et plus souvent qu’autrement fait appel à un maître qui se sent revaloriser par le fait que quelqu’un a besoin de son savoir. Ce savoir si chèrement conquit après de dur labeur… alors, pourquoi l’autre ne devrait-il pas  lui aussi souffrir un peu?

Par contre, si on tombe dans l’HUMANISME inconsidéré on lance le pendule à l’autre bout sans nuance, le jeu sera alors DÉNATURÉ et le risque c’est de tout prendre pour un jeu même une activité cousue de violence extrême  et de stupides actions imaginaires devant supposément permettre, selon le fabricant, au joueur de développer ses stratégies de résolution de problème. Ce n’est pas un jeu de stratégies c’est une activités violente et loin du ludique. Tout comme c’est pédagogues à la mode qui s’évertue à décorer de grands cartons multicolores (déjà ça de pris!) sur lequel on y fait des opérations mathématiques avec des images ludiques! Ce n’est pas un jeu c’est un exercices de maths!

Tout ce qu’on réussi à faire c’est d’accaparer la zone frontale du cerveau en provoquant une hyperactivité nerveuse qui endort le sujet à toutes autres tensions de son corps pour l’orienter vers un combat inégal avec la machine ou avec le désirs de compléter les grands cartons.

Ainsi bien activée, la partie frontale du cerveau sera très développée et le sujet sentira le besoin de s’isoler, de refuser la communication verbale avec les autres et aura un grand désir d’assouvir un besoin constant associer au manque d’action… grignoter,  manger enfin s’occuper. Ce qui faisait dire à une équipe de chercheurs québécois que nous aurions des enfants gros, bêtes et stupides !!!! Voilà comment dénaturer le mot JEU.

Le jeu c’est tout l’être humain qui s’y adonne. C’est le cerveau solliciter dans ses quatre sphères, le corps, l’espace et surtout l’émerveillement lié à ses découvertes. Le jeu c’est le plaisir à l’état pur où les règles sont aléatoires, où la durée est liée directement au besoin du joueur, où le temps n’existe pas. Le jeu c’est un tout dans un espace intemporel que seul le joueur a le droit de contrôler.

En conclusion je dirais que la notion du jeu est d’une simplicité désarmante pour qui l’a apprivoiser il est de fait UN AUTRE MOYEN D’APPRENTISSAGE afin de permettre à l’apprenant de défaire le monde et le reconstruire à sa guise, d’apprivoiser le savoir d’une façon qui peut paraître moins menaçante mais plus profonde et plus sentis et surtout de faire de ses découvertes un canevas applicable à d’autres notions et concepts encore ignoré du joueur pour l’instant. Le jeu est donc une sorte de pédagogie si différente parce que ses balises sont uniquement axées sur les besoins du joueur et non sur le cursus pédagogique.

19 septembre 2015

Le jeu libre chez l’enfant



De quelle façon le jeu des enfants s’est métamorphosé à travers les différentes années?
En fait pratiquement tous les jeux connus découlent soit de rythme religieux ou païens soit d’action sociale comme la guerre.
Je vous donne des exemples le cerf-volant nous vient de Chine et il était construit à partir de pièces d’habit du défunt et cette objet avait comme fonction d’apporter l’âme du défunt vers les cieux! Maintenant il nous sert à nous éblouir et à jouer
Si on pense au jeu d’échec on le retrouve dès que l’homme se sédentarise et qu’il veut conquérir des régions pour la culture alors il y a des guerres de clans. À un moment de l’histoire ce type de guerre est si gros que même le CHEF ne peut pas se rendre sur tous les fronts alors on miniaturisera le grand champ de bataille et on réfléchira plus facilement aux stratégies de guerre. Ce qui permettra au CHEF de mieux déplacer ses troupes.
Les jeux de billes nous viennent des sorciers ou autre homme-sacré voué à la divination… on lisait la disposition voir le dessin fait par les billes qu’on venait de lancer dans un cercle pour en donner une « réponse » à une question souvent existentielle.
En fait l’homme de tout temps a voulu que son petit lui ressemble alors il à miniaturisé ses actions quotidienne  ce qui après la première grande guerre à donner des KIT de jeu pour reconstruire la tour Effel ou pour construire un circuit de train ce qui permettra à son petit de mieux les comprendre et apprendre une fois adulte à les contrôler. C’est ce qui est devenu d’un acte LUDUS par l’évolution normal du langage en fit un JEU ou une activité LUDIQUE

Qu’est-ce que le jeu libre?
C’est une action spontanée qui n’a de balise que l’émotivité du joueur donc sa densité, sa longueur d’action, le choix ou pas d’accessoires, le besoin ou pas de règle précises, le choix de partager ce moment avec d’autres, tout cela est sous le contrôle du joueur qui est le seul à décider de jouer, de ne plus jouer, de modifier son jeu ou tout simplement de passer à autre chose qui l’interpelle à ce moment précis.
Un jeu libre qu’il soit chez l’enfant ou chez l’adulte ne supporte pas une intervention extérieure. Chez les deux sujets c’est un moment de DÉCONSTRUCTION de la vie dans l’actuel pour mieux la RECONSTRUIRE et la comprendre

Quels sont les impacts du déclin du jeu libre?
Une grande dépendance à l’adulte
Ne développe pas le sens de l’initiative

Quelles sont les causes de ce déclin?
Un besoin de contrôle des parents – la peur que l’enfant ne se développe pas correctement – le sentiment que l’enfant perd son temps – croire qu’on ne fait pas son « job » de parents qui devrait stimuler son enfant – il y a aussi les médias qui diffuse tous les actes de pédophilie ce qui à raison fait peur

Quels sont les Quels sont les bienfaits du jeu libre chez les enfants?
Oblige à organiser son action – apprendre à travailler seul – apprendre à résoudre des problèmes par réflexion – découvre les choses selon son évolution pour ne pas dire son âge – reconstruit le monde SON monde pour mieux le comprendre

Les avantages pour son développement?
Rend autonome – lui apprend à se centrer sur la tâche à accomplir – développe son autonomie – apprendre à être responsable – toutes ses découvertes deviennent un acquis c’est à dire une connaissance permanente – pour les connaissances plus complexe ses activités laisse une trace dans son savoir et avec la maturité et la scolarisation il trouvera des réponses SES réponses plus facilement.


Quels sont les Comment peut-on stimuler le jeu libre chez notre enfant?
En favorisant des périodes sans aucune intervention autre que celles où on observe voir du coin de l’œil, ou on met en présence de l’enfant des objets peu usuels au jeu donc pas des jouets et qu’il peut utiliser. L’exemple le plus habituel c’est la boite de carton ou des boites de conserve. Des choses qui habituellement l’enfant n’utilise pas  sauf s’il n’a rien d’autre alors il se les accapare et y met ses propres définitions ainsi une boite de sardines devient une voiture ou  un vieux chapeau de paille servira à se déguiser tout peu servir…  en plus le résulta est souvent très drôle! Le rire est aussi parti prenant du jeu de quelque nature que se soit. Ne pas entendre rire c’est qu’on a raté son coup que le jeu est devenu une tâche!

Faut-il apprivoiser l’ennui?
Cela fait partie de la vie tôt ou tard on s’ennuie.
Celui qui n’est pas autonome risque de crouler sous l’ennui. L’ennui mène souvent à la « déprime » voir la dépression donc il est important de bien l’apprivoiser, Celui qui aura appris à contrôler l’ennui après un certain temps (soit le temps nécessaire pour lui insuffler une idée d’action) il ré-agira puisque de nouvelles idées lui arriveront

À partir de quel âge un enfant peut jouer de façon libre?
Il n’y a pas d’âge – c’est uniquement la longueur de la période qui se modifie – tout petit on le laisse dans son berceau ou dans son parc le temps de préparer par exemple son bain là il est seul et d’instinct il jouera avec ce que l’environnement lui procurera puis l’adulte arrive le jeu se modifie.
Ce qu’il ne faut pas faire c’est de croire que l’on doive laisser l’enfant TOUJOURS SEUL c’est pas ça il faut lui laisser du temps et lui laisser du temps dans notre vie actuel c’est ce qui manque aux enfants on veut trop les occuper… donnons-leur un peu d’oxygène prévoyons des périodes où rien n’est programmé vous serez surpris de voir comment ils organiseront ce moment

Conseils aux parent : comment s’éloigner du résultat, du progrès, de la stimulation?
D’abord faut se dire que la tentation est si forte de vouloir un enfant presque parfait que tous les parents, profs, éducateurs tombent facilement dans le piège.
On a juste à regarder les enfants dans la garderie, au parc municipal, en classe pour voir que chaque seconde DOIT ËTRE OCCUPÉE!
On nom de quoi?
On nom de qui?
D’un parent qui oblige que son enfant ne devienne pas fainéant? Eh! Bien le risque est plus grand que l’ado le devienne quant il aura assez de force pour s’objecter aux adultes. Fatigué de se faire bousculer sans un petit soupir de toute sa journée il va se révolter d’une façon ou d’une autre.
Les adultes prennent des PAUSES au travail et personne n’en disconvient alors pourquoi pas l’enfant? Il a les mêmes besoins !
LAISSEZ RESPIRER VOS ENFANTS DE GRÂCE!

Comment favoriser la souplesse dans cette approche?
Par du gros bon sens!
Arrêter de croire que si vous n’occupez pas l’enfant minute par minute il sombrera dans l’inertie, la paresse et quoi encore!
L’enfant découvre à chaque seconde de nouvelle chose il faut juste l’encourager et spontanément au rythme de ses découvertes améliorer sa connaissance. L’enfant va vous donner des pistes comme par exemples : on est dans la période du bain il joue avec ses pied droit et voilà le gauche (bien sur l’enfant n’a pas la notion il apprend par contre les mots qu’il associent aux objets donc le langage précis puis on y ajoute tu as de beaux orteils combien tu en as voyons voir… 1 et 2 puis 3 et 4 et 5 wow du en as beaucoup! Bref ici on a plein de prérequis au langage et à la mathématique… qui peut dire que ce parent n’a pas appris quelque chose à son enfant?
Quel que soit l’âge de l’enfant ce type de jeu informel se fait! Un autre exemple c’est l’heure de manger bien sûr il vous faudra du temps comme en fin de semaine… alors on mets la table avec lui mais l’adulte ne fait que parler du style tu mets des fourchettes regarde il faut le mettre à la gauche et vous prenez sa main et avec lui vous placer la fourchette… Est-ce qu’il sait ce que gauche droite peut-être pas mais vous mettez les base pour qu’il l’apprenne!
Bien sûr que tout cela demande du temps et de l’énergie de la part de l’adulte mais élever un enfant c’est de donner du temps à un petit être qui ne veut que grandir

Comment s’assurer de la sécurité de l’enfant?
D’abord très, très tôt lui apprendre la sécurité à tout point de vue il faut lui expliquer ceci n’est pas bon parce que…
Ne pas avoir peur de le mettre face à des choses désagréables voir possiblement méchantes… on ne prend pas de bonbons sauf si c’est papa ou maman qui te les donne… on ne vais pas avec des personne inconnue…
On explique avec des mots simples pourquoi?
Plus tôt on le fait donc dès que l’enfant peut parler et comprendre plus tôt on s’assure de sa sécurité.
Souvent j’ai vu des gens bien intentionnés dire à l’enfant « on parle pas au inconnus! » Bon c’est bien mais POURQUOI?
            Lorsqu’on sait les pourquoi la chose se fait sans problème et  on apprend à           l’enfant les causes et les effets voilà ce qui lui permet de développé son sens             de la réflexion voir de la critique et son autonomie. 
On lui donne aussi des moyens de se défendre comme crier, courir, frapper même, etc

10 décembre 2014

LE JEU A-T-IL UNE FONCTION AUTOTÉLIQUE?

-->
D’abord la FONCTION AUTOLÉTIQUE est un néologisme récent qui se retrouve dans les écrits européens surtout. Il vient du marketing et signifie à peu près, que le jeu a une double dualité : le jeu EST UNE ACTION fait par soi et orienté vers soi ou vers un collectif  ET  UNE ACTION FINALE ou instrumental.

En d’autre terme, le jeu, il est vrai, et se joue parce que le joueur le veut bien et il se joue en regard d’une finalité qui peut être celui du besoin du joueur uniquement (jeu de patience aux cartes)  ou du besoin qu’a le joueur de partager avec d’autre (jouer au romain ou à la dame de pique aux cartes)

Dans cette FONCTION AUTOLÉTIQUE, on prétend aussi que le joueur a le droit de changer la finalité de son jeu…voilà!!!!

Jouer c’est jouer!

C’est vrai, mais en jouant on découvre des choses c’est pour cela que le jeu et l’apprentissage ne se dissocient pas facilement pour celui qui n’a pas réfléchi! C’est le cycle de la poule ou l’œuf!!!

Il faut donner à tous et à chacun (bébé, enfant, ado, adulte et personne âgée) le droit de jouer à son niveau et à son rythme et c’est ce que j’ai défini comme le jeu ludique. Ce jeu n’a de maître que le joueur! Tant mieux, si le joueur apprend quelque chose, tant mieux si le joueur découvre quelque chose!!!!! Mais la grande question n’est pas là ce n’est ni le temps ni le lieu de vouloir faire APPRENDRE. C’est l’exploration irrationnelle et cela doit être respectée.

Se rappeler que le jeu devrais être…

Une composante essentielle à l’action du joueur

C’est une action intrinsèque

C’est toujours un moment privilégié

Le jeu permet d’apprivoiser l’imaginaire

                 de créer l’espace ludique

                 d’élaborer sa créativité

Le jeu est une action librement choisie

                 sans autres obligations que

                 celles décidées par le joueur et

                 sans contraintes extérieures           

 

Que sa définition se décline ainsi…

Un acte total faisant appel à tout l’être

Une action libre qui ne peut être commandée

Une activité incertaine, dépendante de la fantaisie du joueur

Une activité spontanée, sans règles préétablies

Une activité qui fait appel à la motivation intrinsèque

 

Que les notions de base du jeu sont…

Permettre l’apparition de comportements exploratoires

Dynamiser par le besoin d’apprendre

Diriger par les instincts vitaux

Répondre à une progression liée au profil de l’apprentissage

Observer comme un acte, un mouvement observable et mesurable au sein d’une action

14 décembre 2013

LE JEU ET SES NUANCES… TRÈS IMPORTANTES


Le JEU ÉDUCATIF est un jeu qui permet UN APPRENTISSAGE.
On explore pas on ne test pas le niveau  d'apprentissage avec ce jeu ON APPREND!
Peu importe où il se situe dans une période d'enseignement, il sert à apprendre des choses.

Le JEU PÉDAGOGIQUE quant à lui, son rôle est de   TESTER LES COMPÉTENCES. C'est une sorte d'examen.

Je vous donne un exemple avec un jeu bien simple...le LÉGO!  Vous connaissez surement ce jeu où l'on doit imbriquer de petites briquettes. Alors ce simple petit jeu peu servir aux trois niveaux de jeu.

1. JEU LUDIQUE Pour se faire, en l'absence des élèves, vous mettez un tas de briquettes au centre de la table et vous ne dites pas un mot. Après un certain temps, chacun ira chercher des briquettes et agira selon sa propre perception et certains décideront d'essayer de les imbriquer. Peu importe ce qu'ils feront ils explorent et usent de leur créativité qui est sollicité par les briquettes.

2. JEU ÉDUCATIF  Toujours à l'aide de briquettes vous ne dites pas un mot et vous prenez un tapis (vert habituellement) et vous commencez à faire un carré de maison. Vous laissez en blanc après avoir fait une rangée complète. Alors chacun reprendra votre idée mais au bout de quelques rangées les murs ne se tiendront plus. Vous passez près d'un joueur et vous mettez une briquette en coin... toujours sans dire un mot pour que l'élève réfléchisse de par lui-même. Ici ils viennent d'apprendre comment construire une maison et ils le feront donc ils sont dans un jeu d'apprentissage. Ils auront appris à faire un carré, des joints aux coins des meurs et probablement un espace pour la porte, mais rien d'élaboré et est-ce qu'ils y mettront un toit??? C'est à voir! donc un apprentissage par étapes

3. JEU PÉDAGOGIQUE  Les élèves savent maintenant comment construire une maison. Dans un cours d'histoire vous parlez de château (peu importe le nom et le lieu). Vous énoncez ce qu'est u château et les différentes parties de cette construction. La période suivante vous apportez les briquettes et vous leur demandez de construire un château comme on l'a défini au cours d'histoire. Chacun le fera à son goût mais cette fois vous pourrez constater si la notion de château est acquise en ayant comme base de construction la maison. Donc un test pour savoir s'ils ont compris la leçon sur les châteaux au point où ils peuvent le reproduire.
En fait je dis toujours:

 "si vous faites un jeu pédagogique essayé plutôt de dire
voici un test agréable! C'est ce qui convient le mieux"

En fait, le jeu pédagogique c'est le jeu le plus plate qui puisse exister et malheureusement c'est ce que tous les profs font pour avoir l'air d'enseigner et c'est ce qui est le moins vrai de tous les  JEUX!

Quelle est la place du jeu dans les apprentissages numériques à l'école élémentaire?

A-t-il sa place?

Dans le jeu cet item je le qualifierais de prototype parce que le jeu est souvent axé sur la lecture des nombres surtout le jeu éducatif et pédagogique. En fait il a une place mais pas toute la place. Le jeu mathématiques doit venir après l'apprentissage.

Comment?
Bon nombre de jeux utilisent des dés (début  du nombre du moins de 1 à 6) pour déplacer des pions sur un tapis numérique ou il faut compter ou bien connaître le nom des chiffres comme au bingo (puisque celui-ci se plait à tout mélanger!) ou encore visualiser et faire correspondre le chiffre avec l’image du chiffre comme au domino, etc. De tels jeux utilisent les toute premières connaissances (apprentissages) du joueur. Il permet donc de stabiliser sa connaissance voir même de se corriger le cas échéant et cette fois sans "douleur"!


Pourquoi utiliser le jeu?

Le jeu utilisé adéquatement  peut raffermir, intégrer et faire généraliser le nombre et ses concepts. On peut aider à faire apprendre la nomenclature du nombre comme au bingo ou le 25 sera lu 2 et 5 c’est vingt-cinq. Aider à comprendre avant et après le chiffre avec le jeu du serpent et des échelles tandis que le domino travaillera le repérage visuel et la valeur globale

Mais tout cela doit venir après une amorce systématique du nombre soit par des comptines, soit par des apprentissages formelles.

L’aide à l’apprentissage viendra avec le jeu éducatif tandis que le bingo par exemple pourra servir d’examen en moins menaçant et moins stressant ce qui a pour effet d’augmenter l’apprentissage initial grâce au plaisir qui maquille en quelque sorte, l’effort consenti.  La performance du joueur en terme académique est alors immédiatement reconnue socialement ce qui n’est pas pour nuire aux apprentissages.


20 novembre 2012

Didactique ou pédagogique… le jeu ?

Didactique ou pédagogique… le jeu ? Voilà la question qui revient souvent. Ici en Amérique ont ne fait pas ce genre d’association depuis un bon moment car l’un comme l’autre les termes accolés au jeu dans cette question on une définition précise.

DIDACTIQUE C’est l'étude systématique des méthodes et des pratiques de l'enseignement en général, ou de l'enseignement d'une discipline ou d'une matière particulière. La didactique porte donc essentiellement sur les méthodes ou les pratiques d'enseignement et fait l'hypothèse que la spécificité des contenus est déterminante dans l'appropriation des connaissances. Alors le jeu qui n’est ni une méthode, ni une matière particulière ne peut donc pas être didactique.

PÉDAGOGIQUE
La pédagogie porte sur l'éducation ou l'action éducative. Elle est une courroie de transmission des savoirs par des méthods adaptées. Le pédagogue qui veut transmette les savoirs devra donc utiliser tous les moyens possibles pour permettre au sujet d’acquérir les dits savoirs. La pédagogie porte surtout son attention sur les relations entre l'enseignant et les élèves, et entre les élèves eux-mêmes dans le but de les aider par divers moyens d’apprentissage. Dans se sens l’un des moyens à la disposition du pédagogue c’est: le jeu.

LE JEU
C’est un moyen dont dispose le pédagogue pour permettre d’induire une connaissance dans un climat ludique, sans jugement de valeur et surtout en permettant l’exploration de toutes les facettes de l’apprentissage souhaité au rythme du joueur.

JEU PÉDAGOGIQUE
Nous venons de voir que le jeu ne peut être qu’un acte PÉDAGOGIQUE. Alors, pourquoi y-a-t-il encore confusion? Cela nous vient des écrits, qui remontent bien avant les années 1970. Date où plusieurs spécialistes se sont penchés sur le sujet parce qu’on realise que la confusion didactique-pédagogique est très présente. Pensons à G. Brousseau, G. Glaeser, et Y. Chevallard en mathématiques ; J.-F. Halté et J.-P. Bronckart en français ; Goéry Delacôte, J.L. Malgrange et L. Viennot en sciences expérimentales qui ont définit leur disciple.

Ce fut donc le début d’une longue recherche épistémoloqique qui mena à définir la didactique par des contenus disciplinaires. Définissant du même coup la pédagogie comme un acte d’enseigner un savoir ou une expérience par des méthodes adaptées à un individu ou un groupe d'individus.

Le jeu dans l’enseignement entre donc dans cette définition du pédagogique puisqu’il est une expérience et même pour certain jeu une méthode adaptée aux individus qu’ils soient seul ou en groupe.

31 janvier 2012

Le jeu, c’est avant tout se faire plaisir

DANS SON BLOGGUE SYLVIE DE SOYE NOUS REND UN HOMMAGE PROFESSIONNELLE ET TOUCHANT!

Nicole De Grandmont est une partisane de la pédagogie ludique. Cette canadienne, auteur de plusieurs livres, est une source d’inspiration. Elle fait partie de la grande famille des chercheurs en pédagogie meilleure. Qu’est-ce qu’une activité ludique ? Qu’est-ce qu’elle nous apporte?


Au Canada, la recherche sur la pédagogie et les jeux ludo-pédagogiques ont de l’avance. Trois familles se distinguent, le ludique, l’éducatif et le pédagogique. Là-bas, on parle de jeu ludique, même si ceci relève du pléonasme, nous en parlerons en ces termes dans cet article.

Selon Nicole De Grandmont, « le jeu ludique est libre et gratuit, essentiel au plaisir. Elle parle d’une étincelle du moment, consumée en chef-d’œuvre instantané, il n’impose pas de règle, sert à structurer, organiser, élaborer son monde extérieur et intérieur, il favorise le développement intellectuel, affectif et psychomoteur. Le jeu crée des liens égaux avec le psychisme, l’émotif-affectif, le sensoriel, le cognitif ». Bref le cerveau est largement sollicité.

Le jeu est nécessaire au développement de tout individu

« Un jeu n’a pas besoin d’être esthétique, prédéterminé ou perfectionné ». Cela donne à réfléchir.

Autrefois, on jouait avec des bouts de ficelles et de bois. On était capable de créer une cuisine ou un restaurant dans un bac à sable, on s’imaginait Chevalier en courant dans les bois. Contrairement aux idées reçues, un jeu n’est pas obligatoirement beau, ou élaboré. Certains d’ailleurs se questionnent : pourquoi « acheter » des jeux à nos enfants ? Cela ne faisait pas avant, l’industrie du jouet existait mais son offre était limitée. Le poids de la guerre faisait que l’on offrait une orange, et c’était déjà bien. On avait une poupée, ou un jeu de soldats de plomb. Le reste, on l’inventait. Pourquoi acheter une maison de poupées à son enfant alors qu’il peut facilement la créer lui-même ?

« Contrairement aux idées reçues, le jeu ludique est riche en terme d’apprentissage, il influence un bon nombre des composantes de la connaissance : La motivation intrinsèque à la connaissance, à l’accomplissement, aux sensations. Et surtout il aide certains apprentissages comme:
- savoir gérer l’imprévu
- contrôler ses émotions
- explorer ses émotions
- développer sa motivation et sa curiosité »

Si l’enfant est trop assisté, comment apprendre à gérer l’imprévu ? Si les règles de jeu sont déjà préétablies, comment développer son imagination, et créer ses propres règles ? Interrogeons-nous sur le rapport de nos enfants aux jeux. Quels sont les jeux qu’ils utilisent qui n’ont pas de mode d’emploi ?

Nous explorerons les jeux éducatifs et pédagogiques dans les prochaines semaines.

(voir les adresses sous... QUI ÊTES-VOUS?)

29 décembre 2011

Les enfants et les jeux vidéo violents : le cerveau

Le mercredi 30 novembre 2011 à la radio de Radio-Canada je participais à une table ronde sur la place des jeux vidéo violents pour des enfants. L’interrogation portait surtout sur l’impact que peuvent avoir ces jeux dans le cursus de l’évolution de l’enfant. Ici nous faisons remarquer qu’il est prudent de préciser au lecteur que nous traiterons que de l’enfant et de l’ado. Pour se faire nous avons diviser notre réflexion en deux volets dont voici le premier volet : le cerveau.

Que se passe-t-il dans son cerveau?
Les jeux vidéo ne font appel qu’à une partie du cerveau (qui en contient quatre) le lobe frontal principal lieu de structure de la socialisation. Si l’on active uniquement cette partie du cerveau, on constate que peu ou pas d’activité cérébrale sont détecter dans le reste du cerveau provoquant en quelque sorte une akinésie c’est-à-dire une anesthésie partielle et naturel du corps sauf pour l’œil-main-ouïe.

Nous allons voir par un bref parcours, ce que le jeu vidéo stimule ou pas et ses impacts sur l’évolution du cerveau de l’enfant et de l’adolescent en pleine croissance. Le lobe frontal fait partie du cerveau qui dans son ensemble atteint sa pleine maturité autour de l'âge 25. C’est ce qui fait la différence entre l’impact des jeux vidéo sur l’adulte dont le cerveau est à maturité et chez les enfants et les ados en pleine évolution.

Le LOBE FRONTAL est le siège de plusieurs dimensions de la personnalité. On y retrouve l’impulsivité donc si celle-ci est trop exploitée elle mettra en branle le droit de réagir sans réfléchir combattant du même coup la dimension du jugement. Un point majeur qui devrait interpeller les parents ou tout adulte qui côtoient enfant et ado à qui nous devons apprendre à bien contrôler son impulsivité, à développer son jugement au mieux possible afin de pouvoir gérer la résolution de problème de façon objective. C’est en soi une définition de la moralité définissant ce qu'il faut faire et comment agir vis-à-vis soit ou les autres individus.

De plus on y trouve dans cette zone frontale les bases pour acquérir la langue. Avec le jeu vidéo la langue facteur premier du contact social n’a que peut d’importance puisque l’on se comprends avec d’autres symboles ! Alors sans cette base, la socialisation ce voit bien malmené. À quoi bon être social ? S’obliger à des efforts et à la conciliation si on peut faire autrement et que malgré tout, les autres me comprennent ! Chacun sait que le propre de l’enfance et de l’adolescence c’est souvent d’en faire moins ou tout au moins, diminuer à sa plus simple expression ce qui nous est fastidieux !

Dans ce même esprit, on constate que la zone frontale est aussi le siège de plusieurs apprentissages difficiles comme le jugement et de la spontanéité. Le jeu vidéo de par sa forme super vive avec peu de temps de réflexion ne permet pas de développer et de peaufiner correctement ceux-ci. De même pour la mémoire qui en fait n’est pas trop nécessaire pour bien jouer. Celle-ci se voit peut solliciter risquant de faire diminuer sérieusement la mémoire à long terme avec les émotivités qui y sont associées.

Le point le plus positif dans toute cette dimension de l’activité sur sollicité de la zone frontale, c’est la fonction motrice. En effet la fonction de motricité fine est super travaillé et exploité autant que la motricité des gestes et des mouvements volontaires qui eux aussi sont largement exercé. L’œil, la main et l’ouïe sont les sens mis à profit au détriment bien souvent d’exercices de réflexion.

Des dommages au lobe frontal
Nous savons maintenant qu’un dommage par un choc, un accident ou un caillot ou toute autre forme d’atteinte du lobe frontal, ont des conséquences importantes et très fâcheuses chez tout l’individu jeune ou vieux.

Les dommages aux lobes frontaux peuvent avoir des incidences graves et nous en émettrons que quelques une à savoir que par exemple, la FLEXIBILITÉ et la SPONTANÉITÉ mentales peuvent être lourdement altérées. Bien sur certain argumenteront que cela ne diminue en rien le Q.I. mais la flexibilité et la spontanéité sont parties prenantes d’un Q.I. bien formé et articulé. Un risque trop important, à mon humble avis, pour ne pas les regarder de près en ce qui touche les enfants et les ados.

De plus on a constaté que LE PARLER peut, soit augmenter en un discours volubile et peu profond dans sa structure avec souvent des phrases fétiches ou l’inverse c’est-à-dire diminuer considérablement et là sans la parole comment communiquer en société? Ce sont ma foi, de très gros risque.

Si on suit l’ensemble des quelques points rapidement expliciter plus haut on en arrive à une sorte de conclusion effrayante quant au degré de socialisation qu’on voudrait pour nos enfants! Celle-ci sera d’autant diminuer que l’enfant et l’ados se complairont dans ces jeux vidéo au point où les autres n’existeront que pour… les embêter!

Il est vrai que souvent ce type d’enfant qui développe une dépendance aux jeux vidéo n’à pas de parents, disons « disponibles » sauf pour acheter ces jeux. Les deux parents travaillent, ils entrent fatigués et l’enfant lui, est déjà à la maison car il est parti le matin avec sa clé accrochée à son coup. Que faire dans une maison peu accueillante ? Que faire quant personne n’est là pour se préoccuper de nous ? Enfant et ado font donc meubler le vide et croire que le jeu sera satisfaisant pour le faire ! Voilà un beau leurre que le jeu vidéo leur offre.

Et pourtant, des dérives rapides peuvent survenir s’il n’y a pas de contrôle, ni de limites quant au temps passé à jouer. De plus aucun intervenant au près des enfants et des ados ne doit ignorer qu’il peut y avoir des problèmes psychologiques, plusieurs recherche bien documentées (surtout au Japon) en font état chez les enfants à peine d’âge scolaire. Quant à la violence, élément de base pour ne pas dire constituant intrinsèque de bon nombre de jeu vidéo, elle est banalisée ce qui, ajouté aux films à la télé, aux séries télévisées et aux nombreux autres moyens comme le téléphone, le game boy, l’ordi etc., fait que le cumul devient important en terme d’immersion.
« Parmi les jeux créés pour les jeunes, trois jeux sur cinq sont trop violents malgré la règlementation qui entoure les cotes affichées sur les produits. »
Le Réseau Éducation-Médias (2011)

Un jeu vidéo violent passe mais des heures chaque jours dans une immersion presque complète dès que l’enfant ou l’ado est libre, augmente la propension à croire ce que l’on y voit : la violence c’est pas si grave!!!